photo © David Law - 2019

 
VERS LA LUMIERE...

Révéler la poésie qui nous entoure
Rendre visible l'invisible
Se libérer et trouver sa propre lumière
Telle est ma quête d'artiste...

Créer est irrémédiablement une nécessité profonde, un acte viscéral qui me permet de donner à voir mon propre regard, tel un voyage intérieur permettant de me libérer, de sonder mes émotions, de témoigner du Beau présent en chaque chose, même les plus anodines.

Mon univers vogue entre rêve et réalité, dans un "entre-deux" d'abstraction et de figuration révélant l'image floue d'un instant fugace au temps suspendu. Ce qui m'anime : capter la poésie de l'instant pour nous amener à nous recentrer et nous libérer, aller vers notre propre lumière et voir nos espoirs prendre corps et notre Être se [re]trouver.

 

PEINTURES...

Ma peinture s'appuie sur le souvenir d’une émotion et cultive le flou d'un moment vécu. Elle nous offre une parenthèse, un instant d'introspection propice à sonder nos émotions. J'y convoque le début d’une histoire et laisse au « regardeur » la liberté d'en écrire la suite….

A travers le prisme d'une longue vue, mes "toiles-bulles" sont autant de fenêtres ouvertes qui sollicitent le regard, le vrai : celui qui prend le temps, celui qui s'imprègne, celui qui s'interroge, pour capter l'essentiel et sonder l'invisible de ce monde que l'on traverse...

 
SCULPTURES...

Ma passion des chevaux m’a mené à la sculpture, où le thème équestre s’est tout naturellement invité dans mon travail, donnant naissance à une série de bronzes et de terres cuites. Du modelage naissent mes « Poésies Equines », fragment de chevaux, esquisse d’un mouvement, évocation d’une attitude, autant de gestes pour témoigner de la noblesse de cet animal, la force de sa musculature et la grâce infinie de sa sensibilité...

J’apprécie tout particulièrement le rapport vif et tactile à la terre. Il me permet d’explorer le sens du geste, l'importance de la trace, l'intemporalité de l'empreinte. Mes sculptures sont comme des archéologies patinées par le temps, chargées des aléas d’une histoire et venues à nous comme des trésors. Leur aspect « inachevé » et « fragmenté » me permet d’évoquer l’idée d’un tout, tant pas le plein que par le vide, et d’entrainer avec moi le regard du spectateur, laissant place à son imaginaire…


A PROPOS DE...
Anne Christine Wellenstein est née à Pau en 1974. Elle passe son adolescence entre pastels, fusains et aquarelle, attirée dans un premier temps par l'univers de la haute couture.

Après un bac scientifique, elle entre à l'Ecole d'Architecture de Versailles, dont la formation est une vraie révélation. Elle explore l'histoire de l'Art et de l'Architecture, les sciences de la construction, la mise au point d'un projet en 3D, laissant libre cours à son imagination et à sa créativité. Diplôme en poche, elle exerce quelques mois en freelance avant d'être rattrapée par sa première passion : la peinture.

En 1999, Anne Christine Wellenstein s'établit comme artiste peintre professionnelle et expérimente un grand nombre de techniques et de savoir-faire, découvrant toujours de nouvelles pistes. Elle reste cependant une adepte de la peinture à l'huile et une amoureuse de ses pigments qui lui permettent un jeu subtil de matières et de vibrations, pouvant aller jusqu'à évoquer l'univers du pastel. Elle croise ses recherches artistiques dans la pluridisciplinarité des domaines qui l'ont forgée, s'insprirant autant d'architecture et de jardins, que de musique et de jazz, ou de chevaux et d'Art équestre. Elle aime en cultiver les interférences, sur une base graphique empreinte de résonances japonaises, culture avec laquelle elle a établit depuis une véritable connexion d'âme.

Au fil du temps, la question de la 3D s'invite dans son travail. D'abord par la mise en volume de ses oeuvres à travers des installations, des formats recomposés ou atypiques, puis par le biais de supports 3D naturels comme des pièces de bois vieilli sur lesquels elle va peindre. Progressivement sa réflexion sur le volume l'emmène vers le modelage, l'ouvrant à un nouveau savoir-faire et donnant le jour à une collection de bronzes et terres cuites qui accompagnent son travail sur le thème du cheval. Peinture et Sculpture viennent alors se compléter et se répondre mutuellement.

Au fil des années, Anne Christine Wellenstein a forgé son expérience sur de nombreuses expositions en France et à l'étranger. Ses oeuvres se collectionnent au delà de nos frontières. Parallèlement à sa production artistique , elle anime des ateliers de formations en Pratique Artistique et Histoire de l'Art, poussée depuis toujours par le besoin de transmettre son savoir et ses découvertes.


1974 Naissance à Pau, Pyrénées Atlantiques
1997 Architecte DPLG, diplômée de L'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Versailles
1999 Artiste Professionnelle à la Maison des Artistes & 1ères expositions

 

PRIX & DISTINCTIONS
2022 Invitée d'Honneur au Salon Formes & Couleurs de Chartres
2018 Invitée d'Honneur au Salon Visions d'Achères
2017 Invitée d'Honneur au Salon Palette de Chanteloup-les-Vignes
2016 Invitée d'Honneur au XXIVème Salon des Arts de Chambourcy
2016 Invitée d'Honneur & Performance au festival jazz Jazzenville de Conflans-Ste-Honorine
2015 Promue Artiste du Patrimoine Culturel des Lions Clubs de France
2013 1er Prix Grand Concours de Peinture du Patrimoine Culturel des Lions Clubs de France pour la toile "La ville était bleue"
2012 Expositions collectives au Japon avec l'IMA et la SNBA
& Voyage au Japon
2011 Promue Membre de la Fondation Taylor
2008 Promue Sociétaire de la Société Nationale des Beaux-Arts
2005 Prix du Conseil Général, Salon "Couleur et Forme" de Mesnil-le-Roi
2003 Prix de la Ville de Houilles, Salon des Artistes de Houilles
2002 Prix Lefrand-Bourgeois, Salon des Arts de Fontenay-le-Fleury

 

TEMOIGNAGES

Andrée MULLER - Journaliste, illustratrice et auteure jeunesse

Les Ludiques.com
Octobre 2015
"Anne Christine Wellenstein, peindre pour s’exprimer

Un vrai travail de recherche ! C’est ainsi qu’Anne Christine Wellenstein conçoit son métier d’artiste. La musique, la mer, la ville, les bois, la femme… elle peint ses toiles par séries afin d’aller jusqu’au bout de ses idées. Portrait d’une artiste à la curiosité insatiable.

C’est à la suite d’une année sabbatique prise il y a dix sept ans que cette architecte de formation mère de trois enfants (une fille de 15 ans et deux garçons de 12 et 8 ans) décide de devenir artiste peintre à plein temps : « On ne peut pas conserver deux métiers qui prennent du temps », avoue-t-elle. Installée aujourd’hui dans son atelier de Houilles en région parisienne, Anne Christine Wellenstein peint à la fois des toiles qu’elle expose elle même dans les salons d’art contemporain et des tableaux qu’elle vend par l’intermédiaire de « Carré d’artistes ». Réalisées par séries thématiques de dix à vingt pièces mélangeant grands et petits formats, ses peintures, toujours à l’huile, évoquent tour à tour le jazz, la ville, les paysages marins, la femme…

Une créatrice née. Enfant, elle dessine. Adolescente, elle est fascinée par les univers de la mode et de la peinture. Elle achète ses premiers livres d’art dès l’âge de 16 ans. Puis, voulant entrer à l'Ecole Nationale Supérieure de Paysage de Versailles, elle entreprend des études d’architecture. Mais comme les cours lui plaisent bien, elle se laisse prendre au jeux et continue le cursus jusqu’au bout. Diplôme d’architecte en poche, elle reviendra cependant très vite à sa passion de toujours : la peinture ! C’est son moyen d’expression…

C’est en permanence qu’elle cherche en effet à exprimer quelque chose de nouveau à travers ses toiles. Elle ouvre de multiples portes. Avance à petits ou grands pas suivant les moments. Enrichit sa sensibilité d’artiste. Le résultat ? Des œuvres réalisées par série racontant des univers qui se succèdent.

Un véritable travail de recherche. Délimiter son champ d’investigation. Etayer ses hypothèses. Les expérimenter. Puis poursuivre jusqu’au bout sa quête en assemblant et désassemblant ses découvertes successives : Anne Christine Wellenstein possède une façon bien à elle de peindre. « Quand je travaille une toile ce n'est jamais de façon isolée, précise-t-elle. Je réalise au contraire des séries, en peignant plusieurs toiles en même temps sur le même thème. Imposé par la peinture à l'huile qui demande un certain temps de séchage, ce procédé me convient bien ».

Les thèmes abordés au cours de ces dernières années ? La tauromachie, les paysages de Charente-Maritime pour la mer et la marée basse, Paris pour son architecture, le Jazz car c’est la musique qu’elle aime, les femmes et leurs places dans la société... Anne Christine Wellenstein commence par défricher autour du thème choisi en réalisant des études sur des toiles de petits formats. Elle y jette ses premières pensées : « Je ne vais trouver le fil conducteur de ce que je veux dire qu’après avoir réalisé une dizaine ou même une quinzaine d'études de ce type ». Ce qui ne l’interdit pas de présenter dans les salons tous les petits formats qu’elle juge aboutis.

Comment passer ensuite au grand format ? « A priori je me laisse porter, poursuit Anne Christine Wellenstein. Je prends une étude que j'imagine bien en grand. Et je la transforme ». Et si l’impression de ne pas avoir tout dit sur le thème est toujours prégnante, le cycle de recherche repart : « Quand trois ou quatre études ont été reprises en grand format, il m’arrive de réaliser une grande toile en reprenant des bouts de différentes études ».

En principe tout ce travail de recherche se déroule en dehors des périodes d'exposition, car c'est une tâche de fond qui demande beaucoup de concentration, et surtout une immersion quasi totale dans le sujet. Le résultat ? « Après deux ou trois mois de ce travail je dispose en général d’une vingtaine de nouvelles pièces », précise Anne Christine Wellenstein.

Zoom. Un exemple ? La série « Attente(s) » réalisée de mars à juin 2015, visible ici sur son site, rubrique « peinture »/ « série 2015 ». Anne Christine Wellenstein a commencé par travailler le thème des « Femmes au bois » sur des petits formats. De là, sont nées trois grandes toiles : « Femme des bois » en bleu, « Innocence perdue » en vert, et « Attente » en très grand format (186 x 114).

Une ambiance végétale régne dans la première vague de ce travail. Ensuite la force se déplace. L’univers devient plus intimiste. Anne Christine Wellenstein s’intéresse aux ronds, aux « toiles-bulles » comme elle les appelle. Cela donne « Méditation », « Confession » et « Solitude ». Les tonalités sont bleues et les sujets sont isolés avec moins de référence végétale. Toutes ces pièces sont des études, en petit format. Les grands formats qui suivent restent assez proches des études : « Solitude » et « Méditation ». S’enchaine ensuite une nouvelle phase de recherche. Le but étant de créer de grandes toiles en prenant les idées d'autres petits formats. Le résultat ? « Cheminement » inspirée d’une étude du même nom, « Marche silencieuse » inspirée de « Envolée » et enfin « Elle s'immisce » inspirée de « Solitaire ».

L’inspiration, une vague. Partant de prix fixés au format (de 200 à 3000 euros selon les dimensions du tableau), Anne Christine Wellenstein reconnaît qu’il est difficile de chiffrer ainsi son travail, tant celui-ci est lié aux aléas de la création : « Si plusieurs toiles ont la même taille mais que je suis arrivée à en faire une plus vite que les autres, c’est elle qui sera achetée en premier ! » La raison ? Elle aura gagné en légèreté et en évidence. Et c'est pour cela - les acheteurs ne s’y trompent pas - qu’elle se vendra très vite. « Plus on reste sur la toile plus on la détruit, poursuit Anne Christine Wellenstein. Plus on cherche, plus on perd la transparence ». D’où l’importance de faire les choix d'orientation avant de démarrer. A l’inverse, les toiles qui se vendent plus difficilement se situent généralement au milieu de la série. « L'inspiration est comme une vague, avec un creux en son milieu », conclut Anne Christine Wellenstein."

Andrée Muller

 
Andrée MULLER - Journaliste, illustratrice et auteure jeunesse
Les Ludiques.com
Septembre 2015

"Le renouveau de l’art urbain ?
Avec près d’un artiste sur trois qui en faisait son sujet de prédilection, la ville était très présente dans les œuvres exposées au salon d’art contemporain Expo4art. Lieu de vie ou sujet d’inspiration ? Peu importe les interprétations qui en sont faites, l’intérêt réside dans la non conformité de toutes ces représentations de la ville ! Petit aperçu.
Les huiles sur toiles d’Anne Christine Wellenstein renvoient à l’immobilité des grands immeubles, et en contre partie au temps qui passe... C’est la ville miroir qui nous force à réfléchir sur nous même, en nous obligeant à poser notre regard.(...) Découvrez l'ensemble de l'article et les travaux des artistes Fauve, Marie France Garrigues, Florence Bordenave, Isabelle Corcket sur lesludiques.com

 
Claudine DUFOUR-MEURISSE - Espace Scipion
Janvier 2015

" Certaines rencontres, comme l'union de certaines sensibilités artistiques, relèvent du domaine de l'évidence.
(...)
Graphisme et architecture, lignes de fuite et perspectives sous-tendent de la même manière le travail artistique de Anne-Christine Wellenstein. Son pinceau funambule cherche l'équilibre entre abstraction et figuration, entre la force précise d'un trait et la finesse d'une empreinte. Au fil de ses séries la vie parfois invite des silhouettes dans les paysages, la toile s'anime, enfle, s'agite. Et le bruit de la ville arrive en écho.

Pour donner à voir ses lieux préférés elle s'approprie la réalité, puis le prisme de ses souvenirs la redessine, la recolore, l'épure. Ces lieux peuvent être les nôtres aussi, mais ils ont sa palette, sa délicatesse, son histoire, son humanité. Ils sont à la fois un tout détaillé et une partie d'un ensemble sans limite, une addition et une contribution. Des témoins d'instants qu'elle sait privilégiés, qui investissent ses toiles pour fixer la mémoire et devenir, accrochés à nos murs, une conscience, une certitude, une mainmise sur l'éphémère.

Coralie Sanson et Anne-Christine Wellenstein ont créé pour cette exposition à l'Espace Scipion une oeuvre commune, une " interférence " entre deux arts et deux talents, et l'écrivain V GABRALGA prêté sa plume, en ami, pour une mise en mots. "

Claudine DUFOUR - MEURISSE
Responsable Mission Accueil Intendance
Siège AP-HP-Espace Scipion

 
V. GABRALGEA - Auteur-poète
Janvier 2015 - site de l'auteur
V Gabralga, auteur-poète

 


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